bpv_305244 - TRAJAN Tétradrachme syro-phénicien
Non disponible.
Article vendu sur notre boutique internet (2014)
Prix : 1 800.00 €
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Prix : 1 800.00 €
Type : Tétradrachme syro-phénicien
Date : 98-99
Nom de l'atelier/ville : Antioche, Syrie, Séleucie et Piérie
Métal : argent
Diamètre : 26,50 mm
Axe des coins : 11 h.
Poids : 15,11 g.
Degré de rareté : R3
Commentaires sur l'état de conservation :
Portrait de très haut relief avec une infime usure de circulation qui n’a touché que très légèrement les lauriers. Bon centrage. Superbe égide. Petit plat de frappe à six heures au revers
Référence ouvrage :
Pedigree :
Cet exemplaire est le 0153_001 de la base TSP, il provient de la Collection Richard McAlee et c’est cette pièce qui illustre le type dans son livre Coins of Roman Antioch
Avers
Description avers : Buste lauré de Trajan à droite avec l’égide nouvelle sur la poitrine (O*4).
Légende avers : AUT. KAIS. NER. - TRAIA. SEB. GERM.
Traduction avers : L'empereur césar Nerva Trajan auguste germanique.
Revers
Description revers : Aigle debout à droite sur un foudre, les ailes déployées ; une palme dans le champ à droite.
Légende revers : ETOUS - NEOU IEROU - B, (Etous Neou Ierou B).
Traduction revers : (année sainte deuxième du règne).
Commentaire
Cette émission de Trajan, la seule que l’on puisse affecter avec certitude à Antioche, est la suite directe de la dernière émission de Nerva.
Non seulement les graveurs sont identiques mais certains coins de revers de cette émission sont des coins de Nerva, deuxième émission, avec le B surchargé en A.
Ces trois frappes de Trajan sont certainement des émissions de donativa sans fonction économique car le nombre d’exemplaires retrouvés est infime.
Ces émissions au type de Nerva, deux pour Nerva et trois pour Trajan, suivent le schéma déjà constaté pour Vespasien et Domitien mais seulement pour les revers. Au droit, c’est l’égide nouvelle qui est utilisée et non l’égide ancienne à la peau de chèvre et au serpent. Pour les revers, on revient après la révolution des deux dernières années de Domitien, à la représentation classique des premières frappes de chaque règne, les frappes de Néron des années 62/63.
La représentation de l’égide est d’un détail admirable, à décourager n’importe quel faussaire ; on remarque aussi sur la nuque une zone en pointillé qui lui correspond. Il est plus que probable que le graveur du portrait n’est pas celui de l’aigle du revers, très laborieux, ni d’ailleurs le graveur des légendes.
En effet, le lettrage est identique au droit et au revers, assez malhabile et sans génie, son auteur est certainement le graveur du revers, même pour la légende du droit.
Les portraits sont d’une qualité exceptionnelle.
Dans la base TSP six exemplaires sont maintenant répertoriés, dont trois en musées, deux à Paris et un à Yale.
Non seulement les graveurs sont identiques mais certains coins de revers de cette émission sont des coins de Nerva, deuxième émission, avec le B surchargé en A.
Ces trois frappes de Trajan sont certainement des émissions de donativa sans fonction économique car le nombre d’exemplaires retrouvés est infime.
Ces émissions au type de Nerva, deux pour Nerva et trois pour Trajan, suivent le schéma déjà constaté pour Vespasien et Domitien mais seulement pour les revers. Au droit, c’est l’égide nouvelle qui est utilisée et non l’égide ancienne à la peau de chèvre et au serpent. Pour les revers, on revient après la révolution des deux dernières années de Domitien, à la représentation classique des premières frappes de chaque règne, les frappes de Néron des années 62/63.
La représentation de l’égide est d’un détail admirable, à décourager n’importe quel faussaire ; on remarque aussi sur la nuque une zone en pointillé qui lui correspond. Il est plus que probable que le graveur du portrait n’est pas celui de l’aigle du revers, très laborieux, ni d’ailleurs le graveur des légendes.
En effet, le lettrage est identique au droit et au revers, assez malhabile et sans génie, son auteur est certainement le graveur du revers, même pour la légende du droit.
Les portraits sont d’une qualité exceptionnelle.
Dans la base TSP six exemplaires sont maintenant répertoriés, dont trois en musées, deux à Paris et un à Yale.